Il le fallait...

Nous étions en milieu d'aprés midi et j'avoue que j'ai ressenti ce grand besoin d'écrire. Mais ce grand besoin de vous écrire. J'ai ressenti une véritable envie, besoin de vous parlez même si ce ne sera probablement jamais lu. Je me suis rendue compte que je ne pouvais que poster ici sans être jugée, sans être moquée et en étant même peut être comprise. Alors j'avoue que ça me fend le coeur de savoir que plus personne ne vient ici...
Là n'est pas la question me direz vous.

Tout a commencé en ce début d'année 2012 je dirai, ce moment où je suis tombée, malgré moi dans cette maladie. Ce genre d'engrenage dont on ne sort jamais, ou presque. Cette impression de vide, de trou béant dans la poitrine, d'angoisse, cette peur. Cette maladie qui m'affaiblit de plus en plus et qui au bout du compte me tuera. Je ne sais pas combien de temps je vais résister, je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir tenir, mais je crois que de toute manière je n'en sortirai pas vivante.

Tout a commencé avec un homme, mon géniteur, comme souvent dans cette maladie. Alors j'ai du me faire suivre, suivre pour aller mieux, suivre pour reprendre le dessus sur moi même. De longues semaines où il est nécéssaire d'avoir une attention toute particulière sinon vous replongez la tête en premier. Et puis quand ça va mieux, on rencontre un autre homme. Celui qui est actuellement entrain de me faire replonger, aussi violement soit il. Celui dont je me suis rapprochée, celui qui n'arrive pas à larguer sa copine, celui qui m'a embrassé en me disant que tout est fini, celui qui finallement ne sait plus où il en est. Et finallement, il est celui qui m'ignore. J'ai envie de te dire à quel point je te veux, à quel point je vais mal aussi, à quel point tu me blesses mais tu ne le comprends donc pas ! Tu étais celui qui me soutenait, celui que me faisait rire, celui qui me faisait me sentir importante. Et à partir du jour où tu es venu chez moi, où tu as voulu visiter et où tu m'as embrassé rien ne va plus. Je ne suis plus rien, je suis juste celle à qui on répond à peine au message, celle qu'on ignore alors que c'est à ce moment là que j'ai le plus besoin de toi. Et si j'ai le culot d'en parler avec celle qui se prétend être ma meilleure amie, je ne fais que me prendre des reproches, comme qui c'était un sal type, que je ne dois pas m'engager avec ce genre de type... Mais merde, c'est qui qui fait sa vie là ? C'est moi ! Je ne demande pas un avis, je demande d'être soutenu, d'être comprise. Mes mains tremblent, mon ventre se tord, la boule au fond de ma gorge m'empèche d'avaler quoi que ce soit et ce depuis 3 longues journées. 3jours où je ne suis plus rien pour toi, alors qu'une minute avant j'etait tout.

Alors excusez moi de revenir pour plomber l'ambiance, mais il fallait que je vous écrive un dernier message. Il y en aura peut être d'autre, mais j'ai peur que mon corps lache bien avant...
Je n'attendais pas de réponse, je ne voulais pas de conseils, je cherchais juste un soutient. Il fallait juste que je vous écrive...

Je suis revenue par hasard sur le forum, est ce que quelqu'un sait comment va Méredith?

J'essaye de m'en sortir. Petit à petit. doucement mais surement on dit non ? J'aimerai vous parlez plus souvent...