Mes textes Suicidaires et Souffreteux.

J'suis désolée, j'le trouve tout pas bien plus je le relis, mais, j'vous l'met quand même, au cas ou... J'l'ai écrit en perm', j'était déprimée...(Excusez les fautes comme "liquide gluant" comme m'avais fait remarquer si agréablement L., je l'ai jamais retouché ce texte)

Je suis à terre, allongé dans la neige. Je sens mon corps se vider de son sang, le liquide tiède couler le long de mon corps, tachant la neige, qui, dans la nuit, ne se teinte pas de rouge mais de noir.
Ce liquide gluant laissant des traces rougeâtres sur ma peau nue, je tremble.
Je tremble, mon corps se raidissant, perdant de sa chaleur. Je tremble et je sens, je sens le froid pénétrer dans ma chair, comme un ciseau entaillant ma peau, comme un mal incurable. Une goutte coule lentement sur ma tempe, et je ne bouge pas.
Je suis secoué de temps à autre de spasmes violents, mon corps déployant ses dernières forces essayant de me sauver malgré tout.
J’ouvre les yeux, sentant les flocons tomber sur mes plaies, mes blessures… Mes blessures sont béantes, comme des gouffres ou le vent glacial de l’hiver Russe sèche la peau et forme des cloques de sang, des croûtes immondes…
Comme des tranchées sanguinolentes, comme un champ de bataille un lendemain d’armistice… Pas encore débarrassé de ses cadavres, de ses lambeaux de peau, de ses litres de sang…
C’est ce que j’ai pensé en sentant ma peau se déchirer, se lacérer sous les coups …Je suis immobile…
Mon esprit, malgré la mort inévitable, demeure serein, et il est clair que jusqu'au moment ultime, je resterais conscient, mes meurtrissures accélérant ma fin.
Je pense…
Il ne me reste que quelques minutes à vivre, pas plus, et je pense à ma vie. Contrairement à ce que croient bon nombre de gens, on ne voit pas sa vie défiler devant ses yeux…
C’est long, une seconde, quand on attend la mort, quand on sent son corps se dégonfler, se vider comme une outre percée…
La mort. Son odeur. Son poids sur mon corps. Son souffle glacial. La peur de sa venue.
Pourtant, je la sens venir, la mort, et je n’ai pas peur.
Une larme de sang coule de mon œil ouvert jusqu'à mon oreille, puis dans ma nuque…
Mes yeux fixent la voie lactée… Les flocons tombent toujours sur mon corps…
Mon cadavre.

OMG je suis fan de twa O___O
C'est magnifiquement bien écrit O______O

C'est trooop beau...

J'suis jalouse .

Y a pas de quoi. Vraiment. >.<

Mais si grave .

*rougit* Merci...

Trop poétique ! ( Et je fait pas de l'ironie je suis serieux )

C'est beau ^^.
Tiens, j'ai fit un texte qui parlait peu près de la même chose...

Je frissonne. Encore ce froid qui me glace, qui me transperce les os.
La pluie trempe mes vêtements et mes cheveux, se mêlant aux larmes salées sur mes joues.
Je m’avance lentement, hésitante, mes pieds nus semblant vouloir déraper sur la roche lisse.
Je surplombe toute la vallée.
Les arbres, que le ciel éclaire d’une lumière grisâtre, semblent danser avec la tempête, faisant tournoyer les feuilles mortes de l’automne présent.
Mes poings se serrent, mes ongles s’enfonçant lentement dans la chair de ma paume, faisant couler quelques gouttes de sang.
Je ne sens pas la douleur.
Mon esprit est perdu, et mon corps engourdi par le froid et la pluie.
Pauvre folle. Moi.
Je veux la paix. Juste disparaître. Ne plus penser à rien. Tout oublier.
Tout perdre aussi. Ô triste, triste est mon âme.
Plus de rêve, plus aucun espoir. Libération.
Les aboiements lointains des chiens perdus. Le souffle puissant du vent dans le feuillage. La rivière qui gronde sous la pluie tombant à verse.
Je chantonne doucement, totalement transie, comme déjà morte.
Je suis secouée de tremblements, ma transe mortelle m’empêchant un retour à la réalité. Je lève un regard vide et blanc vers le ciel dépourvu de soleil.
Et après la mort? L’oubli.
Je ferme mes yeux brûlants.
Je saute.
Je vole. Craquement.
Corps brisé.
Souffle coupé.
Cœur mort.

Il fait nuit maintenant, j’avance à travers les rues, sans m’arrêter, les yeux vides… Les personnes que je croise, qui resteront inconnues, anonymes à jamais, me regardent…
Les yeux qui brûlent, la tête qui explose… Le froid sombre qui m’oppresse me fait frissonner, et je regarde d’un air perdu les enseignes clignotantes des bars et les fenêtres éclairées.
Cette envie de disparaître trop présente. Cette capacité à ne penser qu’à soi.
Cette impression de n’être pas là où je suis.
Toutes ces rues que je connais par cœur, toutes ces rues dans lesquelles je suis passée des centaines de fois, me paraissent hostiles, étrangères…
Mes jambes avancent toutes seules, je ne réponds plus de rien…
Je voudrais m’endormir pour ne pas me réveiller, me taire à jamais, ne plus jamais voir les horreurs que ce monde porte…
Une envie de tuer… De faire disparaître toutes ces atrocités que la force du destin nous force à accepter… Ou pas…
Je voudrais oublier tout ce que j’ai vécu, qu’un jour j’ai aimé, et que ce jour n’est plus…
Les bars sont remplis et la rumeur de la foule noctambule emplit mes oreilles, comme un hurlement continu qui me déchirerait les tympans…
Je marche, sans m’arrêter.
Je suis au bord du fleuve maintenant, l’eau sale reflétant les néons de la ville et la lumière blafarde de la lune.
Je m’arrête, mes cheveux collés contre mon front, face au liquide noir, et je tombe.
Je tombe, ma poitrine compressée, ma tête cognant contre le sol, l’eau glacée heurtant ma peau, les algues polluées se posant sur mon visage, les pavés m’éraflant.
Je dérive.
Vide.
Disparue.

Faudrait p'tet le supprimer ce topic, mes textes sont vraiment pourris... u_u

Nan, c'est beau.

Ahem..

Pourquoi tu m'crois pas ? T___T

J'te crois mais c'pas ce que je pense.

J'apelle ça des poêmes Gothiques ^^. J'ai la fleme de faire un topic pour ça. (et ils sont courts)

La joie es morte.

J'erre dans les limbes pour toujours
Harcelé par la douleur qui sur mon âme pèse lourd
Je sens se loger en moi le froid de la mort
Je me sens comme pris d'un mauvais sort
s'enfonçer en moi la faucheuse d'àme
Mes bras frêles sont mutilés
Mon mal me désarme
Mon esprit es souillé et pillé
par ces tourments qui ne veulent s'arrêter
Je vis cette souffrance qui me lacère.
Mon esprit n'as plus la force de lui faire la guerre
Je vit dans un rêve noir, en quelque sorte sorte
La joie es morte, la joie es morte.

T'es pas gonflé, tu pourrais te faire un topic au lieu de squatter ceux des autres =.=

Et j't'ai dit que t'avais le droit de faire du plus joyeux, petit uu.

Nan mais cay de qwa qu'elle se mêle ? Tu te prend pour l'admin ou quoi ? .__________________.

Ouais d'où tu squattes è__é

(j'aime bien quand même)

Gilles. Gilles, bordel. Il y a des fois où il faut savoir être un peu sérieux, parce que moi je suis patiente mais un jour tu vas finir par vraiment énerver quelqu'un et ça va te retomber bien dans la gueule, j'te préviens.

Alors arrête, je t'en supplie, arrête de faire le con, ça ne me fait pas rire, t'es qu'un môme et tu te crois drôle, des fois faut calmer un peu tes ardeurs, merci bien.

Bon, tu veux que je fasse tout le temps la gueule, d'accord je ferait tout le temps la gueule.

Absolument pas, il y a une large différence entre faire la gueule et être sérieux dans ses actes ! Tu peux être de bonne humeur sans être un boulet.

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